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Coronavirus : toujours l'hystérie!
Article publié le 6 mai 2020 sur mon ancien blog mon.parcoursante.com

Je suis pharmacien depuis une quarantaine d’années. Mon expérience fait que je me pose de nombreuses questions sur la gestion de l’épidémie due au coronavirus. Je vais faire le point sur la situation actuelle de l’épidémie et en tirer les conclusions qui s’imposent, en gardant la tête froide et sans céder à l’hystérie médiatico-politico-scientifique.
– 1 – Où est la pandémie et ses millions de morts annoncées ? Nous sommes actuellement en France à 22 000 décès et 220 000 dans le monde, donc loin des chiffres annoncés.
– 2 – On nous dit que tout le monde peut être victime et risque sa vie. Là encore, les chiffres ne nous disent pas ça du tout. Seule une faible partie de la population fera une forme sévère de la maladie avec risque de décès.
– 3 – Quels sont les facteurs de risque qui vont nous permettre de cerner la population à risque ?
– Le premier facteur de risque est l’âge. L’immense majorité des décès se situe à plus de 65 ans.
– Le deuxième facteur de risque est la surcharge pondérale ou obésité. Il y a 17% d’obèses en France et ils représentent 83% des malades atteints par le covid-19. Aux États-Unis, les obèses représentent 70% de la mortalité (chiffres lus dans la revue Marianne N° 1206)
– Le troisième facteur de risque est l’état de santé ; le diabète, les maladies cardiovasculaires, les cancers sont des facteurs aggravants .
– Le quatrième facteur de risque est l’état psychologique de la personne : le stress, la peur, l’angoisse sont des facteurs aggravants. L’hystérie médiatico-politico-scientifique que l’on constate depuis le début de l’épidémie, a engendré du stress et de la peur. De nombreuses études ont montré l’impact très négatif du stress prolongé sur les défenses immunitaires. Cela fait maintenant 5 semaines que le stress, la peur sont là. Combien de cas supplémentaires dus à l’hystérie médiatico-politico-scientifique ? Difficile à chiffrer. Ces facteurs de risque ne sont pas spécifiques au coronavirus, ils sont les mêmes pour toute épidémie, comme pour la grippe.
– 4 – Comment expliquer le faible pourcentage de la population touchée par la forme grave de la maladie ?
Depuis toujours l’être humain vit avec les bactéries et les virus. D’ailleurs, sans eux, il n’y aurait pas de vie sur notre belle planète Terre. Savez- vous que dans le corps humain, il y a plus de cellules bactériennes que de cellules humaines ? Savez-vous que le microbiote intestinal, c’est à dire les bactéries qui peuplent votre intestin, est primordial pour vos défenses immunitaires.
Alors comment fait-on pour vivre au milieu de ces milliards de bactéries et virus ? Le corps humain possède un système de défenses immunitaires, une mémoire immunitaire et un système neurovégétatif qui nous permettent de vivre sans risque. Savez-vous que sans votre système de défenses immunitaires, la moindre petite blessure pourrait être fatale ?
Savez-vous que ce système de défenses immunitaires fonctionne d’autant mieux que le corps humain est sain du point de vue physique et du point de vue psychologique. Comme le disait le Professeur Béchamp, le microbe n’est rien, le terrain est tout.
Non, Monsieur le Président de La République, nous ne sommes pas en guerre que ce soit contre les virus ou les bactéries, au contraire, nous avons besoin d’eux pour vivre. Si notre terrain est bon, notre corps fera le nécessaire pour que nous vivions sans risque.
Au vu de tout cela, il est facile de comprendre quelles personnes sont à risque.
La surcharge pondérale entraîne une fatigue plus importante du corps, ce qui perturbe son fonctionnement à tous les niveaux et en particulier au niveau des défenses immunitaires. Il va falloir repenser notre alimentation, notamment tout ce qui est fabriqué par l’industrie agro-alimentaire, il faudra passer à l’agriculture biologique généralisée.
Parlons maintenant des décès dans les maisons de retraites. Ces personnes sont confinées toute l’année, coupées de la vie, elles ne voient leurs familles que de temps en temps. Au fil des jours, l’envie de vivre diminue ce qui explique les ravages dans les maisons de retraite. Il faudra réfléchir à une autre façon plus humaine de traiter nos ainés. Il est facile de porter plainte pour négligence, mais la première négligence, qui en est responsable ?
LE CONFINEMENT.
Que nous a apporté le confinement ? A t-il été bénéfique ? Je ne vois qu’un avantage du au confinement : il a permis, en ralentissant l’épidémie, que les hôpitaux ne soient pas submergés, vu l’état déplorable dans lequel ils étaient suite aux décisions des gouvernements successifs qu’ils soient de droite ou de gauche. Avis aux donneurs de leçons.
Par contre, les inconvénients du confinement sont nombreux:
Premièrement, il n’a pas permis qu’une immunité de groupe se fasse, ce qui fait que nos scientifiques ne sont pas favorables au déconfinement. C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue.
Deuxièmement, il a permis que la peur et l’angoisse s’installent dans tous les esprits. Voici un article paru dans le numéro 99 de la revue Néosanté : « Une étude publiée dans un grande revue scientifique, The Lancet, montre un large éventail d’effets psychologique négatifs de la mise en isolement, dont des symptômes de stress posttraumatique, de dépression, des sentiments de colère et de peur, ainsi que l’abus de substances psychotropes. Certains de ces impacts, en particulier les symptômes de stress post-traumatique, s’avèrent être de longue durée : on peut encore les détecter des mois ou des années plus tard. ». Comme je vous l’ai déjà dit, l’impact du stress et de la peur prolongés, sur les défenses immunitaires est catastrophique. Troisièmement, les conséquences sociales et économiques sont immenses ; les mois à venir vont être très, très difficiles. Quatrièmement, il y aura des conséquences sanitaires . En effet, les patients qui doivent être suivis régulièrement, du fait de leur état de santé, ayant peur de sortir, ne vont plus voir leur médecin ou ne vont plus à l’hôpital pour des examens nécessaires. Cinquièmement, combien de décès supplémentaires seront dus au confinement ? Nul ne le sait, mais ce qui est sûr c’est qu’il y en aura.
Voilà l’état des lieux suite à cette épidémie. Que peut-on en retirer comme conclusions pour l’avenir ?
Vu les nombreux inconvénients gravissimes du confinement, il est urgent de procéder au déconfinement de toute la population . Le déconfinement aura beaucoup moins d’impacts négatifs que la poursuite du confinement. Bien sûr, il y a le risque de reprise de l’épidémie. Cela est possible, mais je le redis, seul un faible pourcentage de la population est à risque. Prenons, par exemple, les soignants, qui eux, sont en première ligne : les décès parmi eux concernent essentiellement des médecins retraités qui ont été appelés à l’aide. Tous les autres soignants ont pu être infectés, mais ils n’ont pas développé de formes graves de la maladie. Chacun peut donc reprendre son activité normale sans crainte, il faudra juste que les personnes à risque prennent des précautions pour ne pas être infectées. Depuis le début du confinement, j’ai continué à travailler et je n’ai vraiment pas l’impression de risquer ma vie.
Après cette épidémie, il y aura forcément des choix à faire sur notre façon de vivre : agriculture biologique pour avoir des aliments sains, interdiction d’utilisation de nombreuses substances dans l’industrie agro-alimentaire, diminution de la pollution, réorientation de notre médecine vers une médecine de prévention, une médecine du terrain et la prise en compte de la relation corps-esprit primordiale pour une bonne santé, remise en état des hôpitaux, valorisation de tous les petits métiers Indispensables à notre vie…
C onclusion.
Les êtres humains sont faits pour vivre ensemble, chacun peut le ressentir en ces temps de confinement : la distanciation sociale est une expression barbare et contre nature dont nous ne devons plus entendre parler. Mangez sain, faites de l’exercice, restez zen, ne cédez pas à la peur, résistez à l’hystérie médiatico-politico-scientifique et le déconfinement se passera le mieux du monde.