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Lettre au Président de la République
Lettre publiée le 01 février 2021 sur le site de l'Elysée
Monsieur le Président, je me permets de vous écrire une nouvelle fois, pour vous dire Bravo. Je pense qu’il vous a fallu un immense courage et une grande lucidité pour résister à la dictature « médico-scientifique » qui réclamait avec beaucoup d’insistance un nouveau confinement.
Nous étions nombreux, scientifiques, médecins, professionnels de santé ( dont je fais partie étant pharmacien) et simples citoyens à attendre cette courageuse décision qui va dans le bon sens.
J’espère que les conseillers qui trient votre courrier, feront en sorte que cette lettre arrive sur votre bureau, car je pense que vous aurez besoin de beaucoup de soutiens si vous voulez continuer dans la même direction.
La dictature « médico-scientifique » qui s’est installée dans notre pays est totalement injustifiée et ne repose pas sur des bases scientifiques. Les scientifiques et médecins « alarmistes » ont envahi les plateaux télé et la plupart des médias, privant ainsi de parole ceux qu’on appelle les « rassuristes » .
Et pourtant, Monsieur le Président, nous sommes nombreux à être en profond désaccord avec les mesures qui ont été prises pour gérer cette épidémie.
Le confinement est une erreur monumentale.
Premièrement, il favorise les clusters intra-familiaux, alors que nous savons que la première source de contamination est le milieu familial.
Deuxièmement, une étude publiée dans « The Lancet » montrait que le confinement entraîne des symptômes de stress post-traumatique, de la peur, de la colère, de la frustration, de la violence et l’abus de psychotropes, voire de drogues. Cette étude montrait que les symptômes pouvaient persister longtemps après la fin du confinement. Il n’y a qu’à regarder l’état de la population française pour s’en rendre compte. Mais, le pire, c’est que le stress, l’anxiété, la solitude sont extrêmement néfastes pour nos défenses immunitaires et plus ils durent, plus les défenses immunitaires diminuent. Nous pouvons dire que le confinement favorise la contamination par la diminution des défenses immunitaires.
Troisièmement, le confinement est à l’origine de la multiplication du syndrome de glissement, qui conduit à la mort, chez les personnes âgées qui se sont retrouvés en plein désarroi, privées du soutien de leur famille et de leurs amis. Combien de décès dus à ce syndrome ?
Quatrièmement, les conséquences économiques et sociales sont désastreuses.
Le rapport bénéfice/risque est totalement négatif. Oui, il ne faut surtout pas de nouveau confinement, ce serait catastrophique.
Le port du masque en extérieur est inutile.
Un rapport de l’OMS daté du premier décembre 2020 mentionne qu’aucune étude scientifique ne prouve l’efficacité du masque à l’extérieur, le lavage régulier des mains et la distanciation physique étant les mesures les plus efficaces.
L’OMS liste également les effets indésirables potentiels dont les auto-contaminations dues aux mauvaises manipulations et à l’humidité du masque, les maux de têtes, les gênes respiratoires et cutanées, la fausse impression de sécurité et les répercussions psychologiques particulièrement chez les enfants.
Lors d’une audition au Sénat en septembre 2020, le ministre de la santé annonce que le masque ne protège pas de la grippe saisonnière. Or les virus grippaux du genre influenza ont une taille supérieure au virus SRAS COV2. Comment un masque qui ne protège pas du virus influenza pourrait-il protéger du virus SRAS COV2 ?
Les tests PCR ne sont pas fiables.
Le CDC américain affirme que le test PCR n’est pas adapté pour poser le diagnostic de covid 19 et encore moins pour mesurer l’importance de l’épidémie. De nombreux experts ont confirmé cela.
Des actions en justice ont été déposées dans plusieurs pays européens dans le but d’exposer l’utilisation incorrecte et abusive du test PCR. La cour d’appel du Portugal a statué au mois de novembre que le processus PCR n’est pas un test fiable pour le SRAS COV2.
Les 3 mesures phare de la dictature « médico-scientifique », à savoir le confinement, le port du masque en extérieur et le test PCR ne reposent sur aucune base scientifique.
De plus les chiffres alarmants des décès sont à relativiser : le coronavirus est un virus saisonnier comme le virus de la grippe. Ces virus apparaissent tous les ans sur une période qui va de octobre à mars-avril. Il est donc mensonger de continuer à additionner le nombre des décès. Comme pour la grippe, les compteurs doivent être remis à zéro au mois de septembre.
La grippe de la saison 2016/2017 a été jugée comme sévère, en particulier au mois de janvier 2017 où la mortalité globale était de 68 000 décès, donc une surmortalité de 15 000 rien que pour 1 mois. Si on compare avec l’épidémie de covid 19 de la saison 2019/2020, on s’aperçoit que les chiffres en pourcentage sont globalement les mêmes. La grippe et la covid touchent principalement les personnes de plus de 65 ans. En 2017 il y avait 11 853 670 personnes de plus de 65 ans, en 2020 il y en a 12 680 190 , soit 826520 de plus, ce qui explique un nombre de décès plus important en chiffres mais pas en pourcentage. Cette augmentation du nombre de personnes de plus de 65 ans est due à ce que l’on a appelé le Babyboom qui s’est produit dans les années 1947 à 1970. Il va donc falloir s’habituer à ce qu’il y ait plus de décès pendant les prochaines années, ce qui ne voudra pas dire que les virus sont plus dangereux.
En conclusion, la dictature « médico-scientifique » et ses mesures pour gérer l’épidémie sont totalement injustifiées. Par contre, les conséquences économiques ( emplois précaires, chômage), sociales (augmentation importante de la misère) et sanitaires ( état psychologique de la population très mauvais et en particulier des jeunes) sont gravissimes.
Il est donc urgent de modifier la gestion de cette épidémie avec du bon sens et du sang-froid.
Tôt ou tard la vérité sur cette épidémie éclatera et l’on s’apercevra que le désastre qui en est résulté n’est pas justifié.
Monsieur le Président, j’espère sincèrement que vous allez continuer à refuser un nouveau confinement qui sera certainement catastrophique.
Je me tiens à votre disposition Monsieur le Président, et vous prie d’agréer mes sincères salutations.
