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Stimuler naturellement et efficacement ses défenses immunitaires

J'ai publié cet article pour la première fois en septembre 2019 sur mon ancien site internet

mon.parcoursante.com.

Je le publie de nouveau car il vous sera très utile en cette période de crise sanitaire.


Le système immunitaire

Le système immunitaire est certainement notre meilleur allié contre la maladie : c’est notre force de prévention. Dans son état d’efficacité maximum, il nous protège de toutes les agressions. Avoir un système immunitaire sain est un gage de santé et un gage de vie. Sans système immunitaire, une banale éraflure serait fatale puisque l’éraflure expose nos tissus à une foule de microbes étrangers, présents dans l’air et sur la peau. Le système immunitaire est en lien avec pratiquement toutes les fonctions organiques : système nerveux, système digestif, les hormones, les organes, le système sanguin, la psyché … C’est dire l’importance de notre mode de vie sur son état de fonctionnement. L’immunité est la capacité d’un organisme à développer des mécanismes de défense contre les agents pathogènes externes (corps étrangers, microbes, virus) afin de maintenir la cohérence et l’intégrité des cellules et des tissus qui le constituent, de façon à restaurer (en cas d’attaque) ou à maintenir (préventivement) l’état de santé.

Le microbe n’est rien, le terrain est tout.

C’est la phrase que murmurait Pasteur sur son lit de mort, reconnaissant ainsi qu’il s’était trompé dans sa course sans fin d’élimination des microbes. Malheureusement, la médecine officielle a complètement oublié cette dernière parole de Pasteur. Nous avons tous une immunité, nous avons tous la capacité à développer des mécanismes de défenses, mais cette capacité sera plus ou moins grande suivant ce que nous faisons pour maintenir notre organisme dans le meilleur état possible. Pour les spécialistes bien informés, une épidémie de grippe pourrait ravager le monde bientôt. Or en cas d’épidémie, ce sont les organismes immunodéprimés qui sont décimés, incapables de se défendre. D’où l’importance vitale de stimuler les défenses immunitaires. Comment fonctionne notre système immunitaire ? Le corps humain est en permanence menacé par des bactéries, virus, champignons, parasites, poussières … Les éléments indésirables sont représentés par leurs antigènes et l’organisation chargée de les empêcher de nuire est le système immunitaire qui comprend le cerveau, les glandes, la peau, la moelle osseuse, ainsi que des hormones et autres médiateurs et bien sûr, au tout premier rang, les globules blancs. Tout cet ensemble a l’air disparate et pourtant tout est parfaitement coordonné. La défense contre une agression se fait en trois étapes :

1 Localisation de la substance étrangère c’est à dire des antigènes  2 Mise en action des nombreux moyens de défenses  3 Destruction et élimination des déchets hors de l’organisme

L ‘identification met en œuvre, au niveau de chaque cellule, des molécules de nature protéique qui se trouvent sur les membranes cellulaires. Ces molécules nommées anticorps sont les gardiens de l’organisme. Dés qu’un anticorps identifie une substance étrangère, il se fixe sur elle : c’est le signal qui déclenche l’intervention du premier système de défense, les phagocytes. Les phagocytes sont fabriqués par la moelle osseuse. Il y en a deux catégories : des petits globules blancs très mobiles, les granulocytes ; des gros globules blancs, les macrophages. Les granulocytes et les macrophages se dirigent sur le site infectieux identifié par les anticorps et neutralisent les intrus en les avalant, puis en les digérant à l’aide d’enzymes et enfin en dissolvant les résidus : c’est le processus de la phagocytose. Si l’infection est massive, si les granulocytes et les macrophages sont débordés, les anticorps appellent des renforts: -les lymphocytes T, globules blancs issus du tissu lymphatique, appelés aussi lymphocytes tueurs -les lymphocytes B, globules blancs issus des ganglions lymphatiques qui se transforment en plasmocytes, cellules qui sont capables de fabriquer en masse de nouveaux anticorps. Le système immunitaire réagit donc contre toute attaque infectieuse avec un arsenal de réponses adaptées. De plus, il se souvient ultérieurement et pour toute la vie, de la nature des ennemis qu’il a eu à combattre une fois. L’organisme garde ainsi en mémoire les germes pathogènes qui ont été vaincus par lui. Lors d’une nouvelle attaque, les cellules de veille déclenchent un processus qui stoppe l’agresseur avant qu’il ne puisse faire de dégâts. Mais dans la réalité, tout ne fonctionne pas aussi simplement. Certains virus modifient continuellement leur structure de surface : c’est le cas du virus VIH et du virus de la grippe. Nos organismes sont plus ou moins immunodéprimés du fait de nos conditions de vie. Il est donc nécessaire dans un premier temps de stimuler notre système immunitaire, puis dans un deuxième temps de le maintenir en bon état en modifiant nos habitudes de vie. Stimuler ses défenses immunitaires Comment stimuler notre système immunitaire en employant des méthodes naturelles? Nous consommons généralement bien trop de médicaments et de produits chimiques .Il est illusoire de stimuler notre immunité en prenant des molécules de synthèse qui ne font, au final, que fragiliser davantage notre organisme. Pour stimuler les défenses naturelles de l’organisme, rien n’est meilleur qu’un produit naturel.


Quatre plantes à l’action puissante


Quatre plantes qui, bien utilisées, vont stimuler de façon très importante vos défenses immunitaires.

Astragale: astragalus membranaceus

L’astragale est une plante herbacée de la famille des léguminacées qui pousse naturellement en Chine. C’est la racine, uniquement, que l’on récolte pour les usages médicinaux. L’astragale est formé de tiges d’une trentaine de centimètres portant des feuilles alternes et une quinzaine de folioles. Son inflorescence est formée de grappes pédonculées insérées à l’aisselle des feuilles, portant une dizaine de jolies fleurs couleur lilas. L’astragale possède de nombreux composants dont voici les principaux : saponines, polysaccharides, flavonoïdes, acides aminés, oligo-éléments dont en particulier le sélénium, bêtacarotène, acide folique ou vitamine B9, vitamines E et C. Cette richesse en composants permet à l’astragale d’avoir de nombreuses propriétés : immunostimulante, anti-infectieuse, anti-oxydante, stimulante, tonique, cholérétique et hépatoprotectrice. L’astragale fortifie l’organisme pour mieux résister aux agressions bactériennes et virales. Elle est aussi utilisée en soutien de chimiothérapie en raison de son action tonique immunitaire et protectrice hépatique. L’astragale fait partie des ‘’ grands toniques ‘’ de la pharmacopée traditionnelle chinoise : elle stimule l’énergie défaillante.

Rhodiola: Rhodiola rosea

La Rhodiola est une plante qui pousse dans les régions froides de l’hémisphère Nord et dans les montagnes de l’Europe Centrale et de l’Asie. Elle est de la famille des crassulacées. Les pieds mâles ont des fleurs jaunes, les pieds femelles ont des fleurs rouges. C’est une plante qui pousse très lentement et qui peut vivre très longtemps (plus de cent ans). C’est une plante très résistante. Elle est aujourd’hui cultivée en Russie et en Finlande. Les racines sont séchées, pulvérisées et mises en gélules sans additifs. Les propriétés médicinales de la Rhodiola sont dues à une combinaison précise de molécules complexes. Ses propriétés sont les suivantes :augmente la résistance à l’effort, régule le cœur, augmente l’oxygène dans le sang et favorise donc la circulation sanguine cérébrale, l’attention, la mémoire, l’irrigation du muscle cardiaque et l’effort sportif. Elle augmente la bio disponibilité de la sérotonine, particulièrement indiquée face à la dépression hivernale. C’est un tonique immunitaire. C’est aussi un hépato-protecteur, un protecteur de l’ADN..  C’est un puissant anti-radicalaire qui évite le vieillissement cellulaire  Enfin, c’est un champion anti-stress : en stimulant la réponse surrénalienne la Rhodiola favorise la résistance au stress ce qui est bénéfique au système immunitaire.

Echinacée : Echinacéa purpuréa

L’échinacée est une plante de la famille des astéracées. C’est sa racine qui est utilisée. Cette racine doit être prélevée au Printemps et sur une plante d’au moins quatre ans. L’échinacée est depuis longtemps utilisée par les Indiens d’Amérique du Nord comme cicatrisant, contre les maux de tête, les maux de ventre ou en cas de refroidissement avec toux. Elle a été introduite en Europe au début du siècle dernier. Les analyses ont montré que l’échinacée renferme de nombreuses substances utiles : acides gras, rutosides, des polysaccharides aux propriétés stimulantes. L’échinacée, du fait de sa composition, est utilisée pour stimuler les défenses de l’organisme et particulièrement en automne et en hiver pour affronter ces saisons sans problèmes.

La Griffe du Chat: Uncaria tomentosa

La Griffe du Chat est une liane d’Amérique du Sud et d’Asie. Elle pousse en climat humide. Son surnom de Griffe du Chat est due à ses crochets situés à la base des feuilles avec lesquels elle peut grimper sur les arbres. Sa découverte remonte à 1970 : Klaus Keplinger entendit l’histoire d’un homme ayant guéri du cancer grâce à un extrait de Griffe du Chat. Les Indiens du Pérou la considèrent comme la plante aux mille vertus car elle soigne de nombreuses maladies. Elle contient des alcaloïdes aux propriétés stimulantes des défenses de l’organisme, des hétérosides aux vertus anti-inflammatoires. La Griffe du Chat est un merveilleux stimulant des défense naturelles. De plus, elle calme les inflammations intestinales, favorise le transit, équilibre la flore intestinale et stimule l’activité immunitaire. Nombreuses sont les personnes qui témoignent des effets rapides et durables de la Griffe du Chat en particulier contre les douleurs inflammatoires. Nous avons donc quatre plantes aux nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé et notamment toutes bénéfiques pour nos défenses immunitaires. Pour profiter au maximum de leur bienfaits et, en particulier, pour obtenir une action optimale sur l’immunité, il faut les utiliser deux par deux et changer tous les quinze jours. Exemple d’utilisation :  Deux premières semaines: 2 gélules Astragale avec 2 gélules Rhodiola  Deux semaines suivantes : 2 gélules Echinacée avec 2 gélules Griffe du Chat Arrêter pendant une semaine, puis refaire une cure Prendre les gélules le matin au petit-déjeuner.


Un champignon : le shii-ta-ké


Ce petit champignon comestible est d’une efficacité remarquable pour soutenir notre système immunitaire. Il est connu depuis des millénaires en Asie. En Chine on le surnomme »élixir de vie ». La richesse biologique du shii-ta-ké est exceptionnelle. Il contient presque tous les acides aminés essentiels et des acides aminés rares, de nombreuses vitamines dont la B1, la B2 et la PP, des sels minéraux : potassium, phosphore, calcium, fer, soufre…, des oligo-éléments, un précurseur de la vitamine D, l’ergostérol, de nombreux glucides dont certains comme le lentinan ont des propriétés hautement immunostimulantes et antivirales. La consommation régulière de shii-ta-ké protège contre toutes sortes d’infections : mycoses, infections virales et microbiennes. On trouve aujourd’hui du shii-ta-ké frais dans les rayons légumes. On peut donc le consommer de manière alimentaire. On peut le trouver sous forme de gélules en parapharmacie et magasins diététiques.

La vitamine C


La vitamine C agit à toutes les étapes de la réaction immunitaire. Elle stimule la production des immunoglobulines . Elle augmente la rapidité de reproduction des lymphocytes. Elle augmente la concentration de l’interféron dans le sang. Elle protège les globules blancs contre les substances qu’ils secrètent pour tuer les agresseurs. Donc prenez régulièrement de la vitamine C en prenant des aliments riches en vitamine C(agrumes, kiwis) ou prenez des compléments alimentaires à base de vitamine C . Prenez de préférence de la vitamine C d’origine naturelle, extraite de l’acérola ou du cynorrhodon : elle est mieux métabolisée par l’organisme et donc plus efficace.


Les abeilles à notre secours


Les abeilles sont nos amies. Nous devons tout faire pour les protéger. Les produits de la ruche vont nous aider à renforcer nos défenses et en particulier trois produits : la Propolis, la Gelée Royale et le pollen. La Propolis La Propolis est une résine complexe, recueillie par les abeilles sur les bourgeons et l’écorce des arbres. Les abeilles l’élaborent grâce à l’action de certaines de leurs sécrétions glandulaires. Elle sert à sceller les fissures de la ruche et à désinfecter les alvéoles de reproduction des abeilles. La Propolis était déjà connue et utilisée dans l’Égypte ancienne, la Grèce et à Rome pour soigner certaines maladies. Au Moyen-Age, elle était utilisée contre les inflammations de la cavité buccale et contre les caries dentaires. La naissance de la médecine moderne et le progressif abandon de l’apiculture ont fait que la Propolis et les autres produits de la ruche ont été oubliés. Ces dernières années, des études effectuées dans différents pays (Chine, Japon, Roumanie, France, Italie) ont éclairé l’action pharmacodynamique de la Propolis, justifiant son efficacité à travers l’identification des composants actifs. Les composants les plus actifs de la Propolis sont les bio-flavonoïdes. La galangine est la fraction la plus active de ces flavonoïdes, ce qui rend la maîtrise de son taux indispensable pour garantir la qualité de la Propolis. Les autre principaux flavonoïdes sont : la chrysine, la pinocembrine et la naringenine. La Propolis est également très riche en vitamines du groupe B, vitamine C et minéraux. A cela s’ajoutent les qualités exceptionnelles de la propolis même qui sont : activité antibactérienne, anti-fermentation, cicatrisante, anti-inflammatoire et antimycosique. Ces actions ont pu être démontrées par de nombreuses recherches internationales. Aujourd’hui, grâce à toutes ses actions reconnues, l’usage de la propolis pour soulager différents maux est de plus en plus courant. L’intérêt principal réside dans deux niveaux d’action : une action par voie orale généraliste pour renforcer la résistance de l’organisme et stimuler les défenses naturelles et une action locale ciblée pour tous les petits maux des voies respiratoires (nez, bouche, gorge …) Pour pouvoir employer la Propolis dans cet objectif, elle doit répondre à certaines conditions particulières qui en déterminent la qualité et notamment son contenu optimal en bio flavonoïdes :  Un contenu trop bas peut donner une activité insuffisante par rapport à l’efficacité recherchée  Un contenu trop élevé peut provoquer une irritation de la muqueuse Les Laboratoires Redon, se sont attachés à maîtriser toutes les étapes de la transformation de la Propolis, de la récolte à l’extraction, ainsi que toute la chaîne de fabrication des produits finis. Vous trouverez leurs produits à base de propolis en parapharmacie. La Gelée Royale La Gelée Royale est une substance élaborée par les abeilles ouvrières de la ruche. C’est un produit naturel rare, fluide et blanchâtre, qui constitue la nourriture exclusive de la reine. En effet, cette précieuse substance lui permet de vivre 50 fois plus longtemps que les autres abeilles et pondre jusqu’à 2000 œufs par jour. Ce n’est que relativement récemment (à partir des années 1950) que l’on a mis en évidence les nombreuses et importantes propriétés bénéfiques de la Gelée Royale. La Gelée Royale est un concentré de vitamines et d’oligoéléments. Elle contient des glucides, des acides gras essentiels, des acides aminés, de nombreux minéraux (cuivre, fer …) des vitamines surtout du groupe B et de la biotine. Elle apporte également du phosphore et de la choline, véritables stimulants de la mémoire. La Gelée Royale est utilisée en cas de fatigue physique et intellectuelle, de situation de stress ou de déprime. Elle stimule les défenses naturelles de l’organisme ce qui est très important à l’approche de l’hiver. Le pollen Le pollen est la semence mâle des fleurs, ramassée par les abeilles et roulée en petites pelotes. Les abeilles les agglomèrent en y ajoutant des sécrétions. Ces grains de vitalité sont composés d’acides aminés essentiels, de vitamines, de minéraux et de nombreuses substances bactéricides. C’est un formidable antibiotique naturel et un régulateur des fonctions immunitaires. Faîtes donc une cure de pollen avant l’hiver : une cuillère à soupe par jour pendant 4 semaines.


Les anti-oxydants


Les anti-oxydants vont vous aider à lutter contre les radicaux libres. Les radicaux libres sont des substances chimiques très réactives et instables, apparaissant fréquemment dans les nombreuses réactions du métabolisme. Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme s’ils sont en petite quantité. En trop grande quantité, ils deviennent toxiques et favorisent le vieillissement cellulaire avec baisse de l’immunité, apparition de cancers, de maladies cardiovasculaires. Les radicaux libres ont deux origines : une origine endogène : ils apparaissent dans de nombreuses réactions de l’organisme et une origine exogène : alimentation trop riche en acides gras insaturés et pauvre en vitamine E, excès d’exercice physique, exposition trop prolongée au soleil, alcool, tabac, pollution industrielle et agricole, certains médicaments . L’excès de radicaux libres entraîne une fragilisation des cellules, les rendant très vulnérables. Ce phénomène ne peut se produire si l’organisme présente en quantité suffisante, des substances capables de s’opposer à l’action des radicaux libres. Il s’agit notamment de la vitamine E, du sélénium, du glutathion et de la vitamine C. Vous trouverez de nombreuses formules en pharmacie et parapharmacie.


La Vitamine D


De nombreuses études montrent l’importance de la vitamine D pour avoir de bonnes défenses immunitaires.Des scientifiques américains ont fait une étude sur le risque d’infections respiratoires supérieures et le taux de vitamine D dans le sang. Cette étude portait sur 18 883 personnes âgées d’au moins 12 ans . La conclusion de cette étude publiée en Février 2009 est la suivante : plus le taux de vitamine D est élevé moins il y a de risque d’infection. Dans une autre étude, on a comparé les effets de la vitamine D à ceux d’un placebo. 104 femmes ont reçu un placebo, 104 femmes ont reçu de la vitamine D. Une dose de 800 UI/jour de vitamine D a permis de diminuer la fréquence des rhumes et de la grippe. Mieux, une dose de 2000 UI/jour a pratiquement éradiqué toute manifestation de rhume ou de grippe. Comment faire pour avoir un bon taux de vitamine D dans le sang ? Dès que nous nous exposons au soleil, notre corps fabrique de la vitamine D. Mais le problème en France est que la longueur d’onde des rayons du soleil ne suffit pas à la synthèse de Vitamine D toute l’année. Plus le soleil est haut dans le ciel, plus les rayons déclenchent la formation de la vitamine D. Donc nous ne produisons de la vitamine D que l’été, si nous nous exposons en début d’après-midi le plus dévêtu possible. Attention, si vous mettez de la crème solaire elle bloque les rayons du soleil mais aussi la synthèse de Vitamine D. Voilà pourquoi il est indispensable de prendre des compléments de vitamine D. La supplémentation en Vitamine D est une stratégie très efficace pour se protéger de la grippe. La vitamine D est essentielle pour notre système immunitaire. Elle aide à prévenir et traiter certains cancers, les maladies auto-immunes, la dépression et les infections. Le taux de Vitamine D dans le sang recommandé se situe entre 50 et 80 ng/ml Les besoins en vitamine D sont de 75 UI par Kilo de poids corporel et par jour, soit 4500 UI par jour pour une personne de 60 Kilos. De plus en plus de scientifiques recommandent cette dose qui est nettement supérieure à celle recommandée par les instances officielles. Il n’est pas dangereux de prendre de la Vitamine D, même en s’exposant au soleil. En effet dans notre organisme, il y a un système de régulation cutané efficace. Si le taux de vitamine D est bon, la synthèse est bloquée, donc pas de risque de surdosage. Les aliments enrichis en vitamine D(laitages et huiles ) n’ont absolument aucun intérêt : ils n’ont aucun impact sur le taux de vitamine D active.


Le Bicarbonate de potassium


Il s’agit du bicarbonate de potassium et non du bicarbonate de sodium. Pendant la pandémie de grippe de 1918, un médecin de Philadelphie, le Docteur Thomas Ely a traité et guéri de nombreux malades en leur donnant du bicarbonate et du citrate de potassium. Il en a rendu compte dans un courrier publié par le Journal of the Américan Association dans son numéro du 26 octobre 1918. Comment lui est venue cette idée ? Le Dr Ely soignait l’acidose d’un de ses patients diabétiques avec des sels de potassium. Ce patient a eu la grippe et malgré son état de santé médiocre puisqu’il est diabétique, il s’est rétabli rapidement. Il s’avère que le virus de la grippe déteste les environnements alcalins . Le Dr Ely s’est donc mis a donner du potassium à tous ses patients grippés avec des résultats remarquables. A essayer si vos reins fonctionnent bien. Ne pas donner aux enfants de moins de 12 ans. Les doses habituelles vont jusqu’à 2 grammes/jour pour les adultes et 1 gramme/jour pour les enfants de plus de 12 ans.


La flore intestinale


Plusieurs études ont montré que le bon état de notre système immunitaire dépend en partie du bon état de notre flore intestinale. Une flore intestinale riche et équilibrée agit favorablement sur le métabolisme : elle permet de combattre les bactéries néfastes et elle stimule notre système de défense. Choisissez des produits contenant des ferments lactiques différents : lactobacillus acidophilus, lactobacillus casei, lactobacillus bulgaricus, bifidobactérium longum, bifidobactérium species, streptococcus thermophilus. Ils doivent également contenir des fructo-oligosaccharides qui sont la nourriture des ferments lactiques (effet bifidogène). En agissant sur votre flore intestinale, vous retrouverez un teint clair et un ventre plat. Fini les ballonnements. En régularisant le fonctionnement de votre flore intestinale, vous aidez votre corps à renforcer ses défenses naturelles. Les probiotiques permettent de maintenir ou de restaurer l’équilibre de la flore intestinale. Ils renforcent l’activité de notre système immunitaire. Une cure est nécessaire dans les cas suivants : complément d’un traitement antibiotique, alimentation déséquilibrée ( alimentation industrielle trop riche en calories et trop pauvre en micro nutriments, insuffisance de fruits et légumes), en cas de stress répétés. Les souches de pro biotiques (ferments lactiques) facilitent la digestion, luttent contre les bactéries nocives et assainissent le tube digestif. Elles sont efficaces en cas d’inconfort lié au stress. A la longue, le stress agresse la paroi intestinale et finit par provoquer des douleurs et des gaz. Les probiotiques seront une aide certaine dans ce cas. Enfin, la prise de plusieurs milliards de bifidobactéries et de lactobacilles permet un rééquilibre complet de la flore intestinale ce qui aide à normaliser le transit intestinal. N’hésitez pas à faire une cure régulièrement. Vous trouverez de nombreuses préparations en pharmacie et parapharmacie.


Chlorumagène et chlorure de magnésium


Le Chlorumagène Le Chlorumagène a été mis au point par le docteur Martin du Theil. Ce produit se transforme en chlorure de magnésium à l’état naissant dans l’estomac. Il est vendu en pharmacie pour une seule indication : la constipation. Nous allons voir qu’il a beaucoup d’autres propriétés. Voici ce qu’écrit le docteur Martin du Theil après 15 ans d’utilisation du chlorumagène: « Il constitue un véritable aliment d’épargne pour la cellule nerveuse dont il compense immédiatement les dépenses. Le grand sympathique, grâce à l’énergie ainsi conservée intacte, maintient l’organisme à l’abri de la maladie en rendant vaine toute attaque microbienne. Il n’est pas de meilleur agent prophylactique contre toutes les maladies de nature infectieuses et c’est à ce titre que je conseille d’en faire un usage quotidien ou du moins assez fréquent.(…) Il convient à tous les âges, il n’irrite pas la muqueuse intestinale. » (Extrait du livre du docteur Martin du Theil « La défense par le système nerveux ») La dose recommandée est de 1/4 de cuillère à café dans un verre d’eau 2 à 4 fois par jour en cas de maladie aiguë. Vous pouvez l’utiliser également en prévention à la dose de d’une cuillère à café le matin Les principales propriétés du Chlorumagène sont : -action immunostimulante. -suppression des effets dus à une carence en magnésium. A noter que notre alimentation est de plus en plus appauvrie en magnésium, d’où l’utilité d’une cure de Chlorumagène. -effet protecteur contre les rayonnements ionisants, donc très utile pour ceux qui font beaucoup d’ordinateur. -effet laxatif à plus forte dose. -Effet préventif du cancer. Je vais à nouveau citer le docteur Martin du Theil : « Ma conviction ne repose pas sur une simple hypothèse, mais sur l’expérimentation(…)Depuis dix ans, je soumets systématiquement tous mes malades opérés de cancer à un traitement comportant l’usage, quotidien au début, de chlorumagène, qu’il s’agisse de cas anciens ou récents-l’un d’eux date de fin 1918- depuis dix ans, dis-je, je n’ai eu à constater qu’une seule récidive. » -action curative en cas de grippe, de rhume, rhinite, otite, bronchite, cystite… -action sur le système nerveux donc très utile en cas de dépression.

Le chlorure de magnésium Il existe sous forme de sachets de 20 grammes à diluer dans un litre d’eau. Il a bien sûr les mêmes propriétés que le chlorumagène. Le docteur J. Bouhours dans son livre » La santé de votre enfant par les plantes » paru aux éditions Presses de la Renaissance donne les précisions suivantes : « Plus personne ne peut nier l’action du magnésium dans divers métabolismes. Son déficit est responsable d’un grand nombre de maladies, le cancer n’y échappant pas. Sa carence dans l’alimentation augmente régulièrement. Les causes principales en sont essentiellement l’abus d’engrais potassique dans la culture et l’emploi systématique de farine blanche dans l’alimentation. Le chlorure de magnésium est un très vieux médicament. Il existe depuis plus de soixante ans. Il a été utilisé pour la première fois en thérapeutique par le Pr Pierre Delbet, qui a montré, par une série d’expériences (communication faite à l’Académie de médecine le 7 septembre 1915), que le chlorure de magnésium augmente, in vivo, le pouvoir de phagocytose des polynucléaires dans des proportions allant jusqu’à 333%. Ces expériences auraient pues intéresser le corps médical. Au lieu de cela, seulement quelques médecins (mais de très nombreuses familles) utilisent le chlorure de magnésium qui garde toujours une efficacité remarquable dans un grand nombre de maladies. » Voici les doses recommandées par le docteur J. Bouhours: « Un sachet de 20 grammes pour un litre d’eau à garder 3 semaines maximum. Dose : — De 0 à 6 mois : 10 à 15 ml —A 6 mois : 20 ml —De 6 mois à 1 an: 30 ml —De 1 an à 2 ans : 60 ml —3 ans : 80 ml —4 ans : 100 ml —6 ans et plus : 125ml Nombre de prises : Dans les cas aigus : – enfant de moins de 1 an, toutes les 3 heures -enfant de plus de 1 an, toutes les 6 heures Chez l’enfant de un à deux ans, on peut donner une demi-dose toutes les trois heures. L’espacement des doses est fonction de l’évolution. La seule action indésirable est la diarrhée qui peut se produire aux doses répétées. Exemple Enfant de dix ans avec une affection aiguë: 125 ml toutes les six heures pendant trois jours; toutes les huit heures pendant trois jours; matin et soir pendant deux semaines; le matin pendant dix jours. » Pour terminer, il n’y a pas de contre-indications à l’utilisation du chlorumagène ou du chlorure de magnésium. On le déconseillera seulement en cas de problèmes rénaux graves. Ne pas l’utilisé sur de trop longues périodes. Si les symptômes persistent, consulter votre médecin.


Extrait de pépins de pamplemousse


On l’appelle aussi l’or liquide pour votre santé, vous allez comprendre pourquoi en découvrant ses multiples propriétés. C’est en 1980 que le Docteur Jacob Harich observe avec étonnement que des pépins de pamplemousse jetés sur du compost ne se décomposent pas. C’est ainsi qu’il constata les propriétés de l’extrait de pépins de pamplemousse ou EPP. Il s’est avéré que l’extrait de pépins de pamplemousse avait non seulement tendance à rendre inoffensifs des virus et des bactéries, mais également des levures et d’autres champignons ainsi que certains parasites. En fait, il agit sur environ 800 souches de bactéries et virus, environ 100 souches de champignons et sur un grand nombre de parasites unicellulaires. L’extrait de pépins de pamplemousse peut-être utiliser par voie interne et par voie externe. USAGE INTERNE Pour les adultes prendre 20 à 30 gouttes dans un peu d’eau. Pour les enfants de plus de 36 mois, donner 3 gouttes pour 10 kg de poids corporel. La voie interne sera utilisée en cas d’infections ( grippe, angine, bronchite, infections urinaires, gastro-entérites…), en cas de mycoses digestives, de candidoses. La voie interne sera aussi utilisée en préventif: par exemple si une épidémie de grippe ou de gastro est annoncée prenez 30 gouttes matin et soir. USAGE EXTERNE Les usages sont multiples: En cas de mycoses dermiques, appliquer 2 à 3 gouttes pures sur les lésions jusqu’à disparition. En cas de piqûres, de blessures superficielles, appliquer 2 à 4 gouttes pures suivant l’étendue. En cas de boutons de fièvres, appliquer 1 goutte pure 5 à 6 fois par jour. Sur les aphtes, les petites blessures buccales, appliquer 2 gouttes pures. On peut aussi l’utiliser en gargarisme en cas de toux, d’angine, de gingivites : pour cela mettre 20 gouttes dans 1/2 verre d’eau. Si vous avez des pellicules, des irritations ou des démangeaisons du cuir chevelu, ajouter 20 gouttes d’EPP à votre shampooing. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI Enfants à partir de 36 mois Pour les femmes enceintes ou allaitantes, demander conseil à votre médecin. En cas de symptômes persistants, allez chez votre médecin.


Les compléments multivitamines-multiminéraux


De très nombreuses études montrent qu’adultes et enfants ne reçoivent pas les quantités de vitamines et minéraux qui assurent une immunité optimale, même en suivant une alimentation variée, notamment parce que nos aliments sont de plus en plus pauvres en vitamines et minéraux ( voir le chapitre sur l’alimentation). Une étude française a montré que les personnes âgées qui prennent pendant six mois un complément de vitamines, minéraux et anti-oxydants voient leur immunité augmenter après un vaccin anti-grippe. Elles ont aussi beaucoup moins d’épisodes infectieux que celles qui se contentent de la seule alimentation. Vous trouverez de nombreuses formules en parapharmacie et magasins diététiques.


Votre alimentation : amie ou ennemie ?


L’alimentation est fondamentale pour notre santé et en particulier pour notre système immunitaire. Il est donc nécessaire d’avoir une alimentation de qualité si l’on veut être en bonne santé, de préférence Bio. Voici un article paru dans la revue «L’ère nouvelle» n°221 pages 20 et 21. L’auteur est Mr Georges Conan-Delbos et son article est intitulé :

«Les pommes sont devenues des coquilles vides» « Dans son numéro du 21 janvier 2015, notre estimé confrère Terraeco.net pose la question : Pourquoi une pomme des années 1950 équivaut à cent pommes d’aujourd’hui ? La réponse est connue de longue date par tous ceux qui se soucient de la valeur de nos aliments, laquelle conditionne directement notre santé : les techniques de l’agriculture intensive ont complètement bouleversé les moyens dont les plantes elles-mêmes se »nourrissent » des éléments qu’elles tirent du sol. On s’est extasié sur les résultats quantitatifs de cette agriculture qui ne respecte pas la nature, en affirmant qu’elle a permis de nourrir de plus en plus d’humains. C’était oublier que cela se faisait au détriment de la qualité nutritive des fruits et des légumes. Et nul doute que l’explosion des maladies dégénératives et auto-immunes découle directement de cette chute qualitative des végétaux que nous absorbons. Car ceux-ci sont devenus des coquilles vides bourrées d’eau et de sucre, mais dépourvues des nutriments nécessaires à notre santé et à notre vigueur. De sorte que l’on peut se demander aujourd’hui combien il faut manger de fruits ou de légumes pour obtenir les mêmes apports nutritifs que ceux-ci nous apportaient il y a 50 ans. Sommes-nous donc condamnés à » manger toujours plus pour se nourrir de moins en moins », selon la formule inquiétante de Terra eco, qui nous précise qu’une »dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments. » Ces travaux sont résumés dans l’étude »Still no free lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute et ils confirment l’essor de la »calorie vide » : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé. Même dans les aliments réputés sains, la teneur en vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par vingt-cinq, voire par cent, en un demi-siècle. Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 1950, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette. 100 fois moins de vitamine C ! Prenons l’exemple de la vitamine C, dont nul n’ignore le rôle capital quelle joue dans notre organisme, notamment pour fortifier notre système immunitaire. Eh bien il apparaît que là où une pomme d’autrefois, telle que la dégustaient nos grand-parents, ou même encore nos parents, leur apportait 400 mg de vitamine C, indispensable notamment à la fabrication et à la réparation de la peau et des os, une pomme d’aujourd’hui, comme par exemple la Golden standardisée qui envahit tous les étalages, ne nous en apporte plus que… 4 mg ! Oui, vous avez bien lu : cent fois moins! C’est à peine croyable. »Après des décennies de croisement, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif », déplore Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII et militant pour la préservation des semences anciennes. Vitamine A: une orange hier = 21 oranges aujourd’hui Tout aussi catastrophique, la diminution dramatique de la vitamine A, si précieuse pour notre vue et nos défenses immunitaires, qui est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude synthétisée pour CTV News. Et sa disparition est déjà totale dans la pomme de terre et l’oignon qui n’en contiennent plus le moindre gramme. Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens – les fameux AJR ( apports journaliers recommandés) – en vitamine A. Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de la précieuse vitamine. De même, une pêche des années 1950 équivaut à 26 pêches aujourd’hui. Fer : la viande en contient 2 fois moins En ce qui concerne les sels minéraux, prenons les céréales : le blé, le maïs et le soja sont aujourd’hui plus pauvres en zinc, en cuivre et en fer qu’il y a cinquante ans. Appauvries par des décennies d’agriculture intensive et de sélections variétales, ces céréales réapparaissent dans l’auge de nos bêtes, qui par répercussion, se trouvent moins bien nourries que leurs ancêtres. En bout de chaîne, l’animal devenu steak apportera moins de micronutriments dans nos assiettes. Tel est l’effet domino identifié par le chercheur américain David Thomas. Dans son étude publiée dans la revue Nutrition et Health, il constate qu’à poids égal un même morceau de viande apporte deux fois moins de fer qu’un demi-siècle auparavant. Or, celui-ci sert à l’élaboration des globules rouges(et lui donne leur couleur). Avec cette diminution du fer, on peut dire que le consommateur moderne a » du sang de navet ». D’autre part, selon Philippe Desbrosses : le lait »a perdu ces acides gras essentiels ». Des acides indispensables à nos membranes cellulaires, à notre système nerveux et à notre cerveau et qui doivent impérativement nous être apportés par l’alimentation. Quatre fois moins de calcium dans le brocoli ! Alors que ce chou venu du sud de l’Italie contenait 12,9 mg de calcium, ce précieux allié de la construction osseuse et de la coagulation du sang, par gramme en 1950, ils n’en renferment plus que 4,4 en 2003 , selon une étude de l’université du Texas, soit quatre fois moins. On n’ose imaginer ce qui lui en reste en 2015 ! Et ne comptez pas sur le brocoli pour compenser la carence en fer de votre steak, car il vous faudrait en mettre six fois plus dans la soupe pour obtenir les mêmes bienfaits que par le passé. Sur les 25 légumes étudiés par l’équipe de recherche canadienne, 80% ont vu leur teneur en calcium et en fer décliner. Le bio est-il une solution ? Selon Terra éco, les facteurs de ce déclin sont multiples. Des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop vite, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, sélectionnées pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance… Autant d’éléments imputables à une quête de meilleurs rendements. Résultat : »Pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible », note Brian Halweil, dans son étude. Même chose pour les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêtacarotène dans la tomate : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue. Dernier espoir : »L’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance », indique Brian Halweil dans son étude. De fait, à conditions climatiques équivalentes »les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres ». Toutefois, le chercheur nous met en garde : »Si les agriculteurs bio développent un système riche en intrants avec des rendements comparables aux exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’éroder. » Ce qui est également très important, c’est que les produits, bio ou pas, ne soient pas cueillis avant maturité, car ils sont alors pauvres en toutes choses. On doit donc toujours choisir des aliments mûrs, produits de manière non intensive. Encore faut-il avoir le choix. Or, comme chacun sait, la plupart des fruits en vente dans les grandes surfaces sont cueillis avant maturité. C’est théoriquement pour faciliter le transport, le stockage et la distribution, ce qui est une absurdité, car tout cela est aujourd’hui relativement rapide, si bien que les fruits arrivent durs et sans goût sur les étals, ce qui limite considérablement leur vente, en tout cas auprès des personnes relativement attentives à la qualité de leur nourriture. En outre, le plus souvent, ces fruits verts s’abîment sans mûrir, surtout si on les remet au frigo pour la nuit. Personnellement, je suis ulcéré par la mise en vente de pêches, de nectarines ou d’abricots non mûrs qui ne sont que des »fantômes de fruits ». Et dois-je évoquer la prune ReineClaude, le plus délicieux des fruits lorsqu’il est mûr, et qui ne vaut rien du tout lorsqu’il ne l’est pas. Surtout, ne faites pas goûter à vos enfants des Reine-Claudes pas assez mûres ; ils en seraient dégoûtés pour la vie. En conclusion, si les gouvernements ne sont pas capables d’imposer l’agriculture biologique, nous allons au-devant de catastrophes sanitaires que rien ne pourra stopper. Sauve qui peut ! » Voilà les résultats de l’agriculture intensive. Messieurs les agriculteurs, il serait temps de privilégier la qualité plutôt que la quantité. On voit donc qu’il n’est pas si facile de bien se nourrir. C’est pourquoi, quoiqu’en disent les médecins, il est important de faire des cures de compléments multivitamines-multiminéraux.

Nous pouvons agir pour améliorer notre alimentation. Commençons par éliminer les mauvaises habitudes : abus de calories, abus de graisses (charcuteries, pâtisseries …), abus de sucres rapides (confiseries, sodas, sucre blanc …), manque de fruits et légumes. Quelques règles simples permettent d’améliorer très nettement la qualité de notre alimentation :  Fruits et légumes à volonté  Céréales complètes (pain complet, riz complet …)  Préférez les viandes blanches aux viandes rouges  Éliminez le maximum de sucres  Buvez 1.5 litre d’eau par jour  Mangez du poisson une ou deux fois par semaine  Attention aux méthodes de cuisson : préférez la cuisson à l’étouffée ou à la vapeur douce  Des laitages avec modération, yaourts et fromages de préférence.  Prenez le temps de manger, dans une ambiance calme, en famille Composition des repas de la journée Petit-déjeuner Il est obligatoire pour bien démarrer la journée et éviter l’hypoglycémie de fin de matinée. On doit y trouver :  une boisson : thé, café sans sucre et sans lait  des protéines : soja, jambon, œufs durs  des céréales : pain complet avec du beurre, du miel ou de la confiture  un jus de fruit ou mieux un fruit Repas de midi Il doit se composer de :  une portion de crudités  une portion de légumes verts  une portion de viande ou de poisson  un peu de fromage  un fruit .Buvez de l’eau ou du vin rouge de bonne qualité et en quantité raisonnable. Le goûter n’est pas indispensable Cependant, si cela est nécessaire vous pouvez prendre un fruit ou une barre de céréales avec une boisson froide ou chaude.

Repas du soir Il faut manger assez tôt dans la soirée (au moins deux heures avant de se coucher) pour faciliter la digestion. Le repas du soir doit être léger et Il doit se composer de: crudités ou soupe  féculents: riz, pomme de terre, lentilles, pâtes complètes  fruits, salade de fruits ou compote. Suivez ces quelques règles faciles à appliquer et vous améliorerez très nettement votre état de santé. A propos de la cuisson des aliments La cuisson des aliments a des conséquences visibles sur l’aspect des aliments, leur goût ainsi que leur odeur. La cuisson des aliments a également des conséquences chimiques : destruction et transformation des molécules, formation de complexes, modification de la structure spatiale des molécules.

Les effets nocifs de la cuisson

La cuisson des aliments engendre la formation de produits complexes qui n’existent pas à l’état naturel et dont les propriétés et le devenir sont inconnus. Certaines substances issues de la cuisson sont cancérigènes. Les graisses animales cuites (viandes et produits laitiers) favorisent le cancer du sein et le cancer du colon. La consommation de certains aliments cuits (blé, maïs, lait, graisses animales) peuvent entraîner l’obésité, le diabète de la maturité et les maladies cardio-vasculaires. Conséquences pratiques L’utilisation de la cuisson doit tenir compte d’un fait: les modifications dues à la chaleur sont d’autant plus importantes que la température est élevée et que le temps d’exposition est long .Au dessus de 110°C, les aliments subissent des transformations importantes. Donc évitez le plus possible :  grillades et fritures 300 à 700 °c, four classique 300°c , cocotte-minute 140°c. Utilisez la cuisson à l’étouffée (il existe des casseroles munies d’un couvercle avec thermomètre permettant de contrôler la température des aliments) ou la cuisine à la vapeur douce. Cas du four à micro-ondes Il élève la température, pendant un temps très court, de 75 °c, bien en dessous des 110°c. Mais les produits chauffés aux micro-ondes subissent des modifications de structure subtiles mais certainement néfastes, ce qui déconseille l’usage du four à micro-ondes. Les produits laitiers Pendant plusieurs millions d’années, les précurseurs de l’homme puis l’homme lui-même ont absorbé un seul lait : le lait maternel. C’est après la domestication des animaux producteurs de lait que le lait animal est apparu dans notre alimentation, principalement le lait de vache. C’est surtout à partir du 19ème siècle que le lait de vache a pris la place prépondérante qu’il occupe actuellement dans la nutrition des enfants et des adultes. Le lait de femme Le lait de femme est adapté aux besoins du nouveau-né et du jeune enfant. Sa composition varie dans le temps en fonction des besoins de l’enfant : colostrum les 5 premiers jours , lait de transition du 6ème au 15ème jour, lait mature du 16ème jour au 15ème mois. Au cours de la tétée, la composition du lait maternel varie également: la teneur en lipides augmente pour provoquer la satiété. Le lait maternel de femme est le meilleur aliment du nourrisson et du jeune enfant : par cette nourriture, il se bâtit un organisme sain. Le lait de vache Le lait de vache est adapté aux besoins du veau. Par exemple, il contient un assortiment de facteurs de croissance destinés à faire prendre au veau plus de 100 kilos par an. Ce n’est donc pas adapté à l’enfant humain. Le lait de vache permet au veau de fabriquer rapidement beaucoup d’os mais peu de cervelle. L’homme au contraire s’accommode d’une croissance osseuse lente, mais doit développer un cerveau volumineux et complexe : là encore nous voyons que le lait de vache n’est pas adapté à l’homme. Comparez l’estomac du veau avec ses quatre poches et son arsenal enzymatique à celui de l’homme avec sa poche unique et ses enzymes différents !!! La plupart des occidentaux, après avoir consommé des laits animaux pendant leur enfance, continuent à absorber de multiples produits laitiers durant toute leur vie. C’est un fait totalement anormal, créé par l’homme et qui n’a jamais été observé dans la nature.

Les effets néfastes du lait de vache chez l’enfant et l’adulte

Certains enfants et adultes ont une intolérance au lait de vache avec des troubles digestifs aigus. Le lait de vache et ses dérivés sont incriminés dans de nombreuses maladies :  polyarthrite rhumatoïde  diabète sucré juvénile  sclérose en plaques  certaines néphropathies  maladie de Crohn (maladie de l’intestin) En conséquence, essayez de réduire notablement votre consommation de produits laitiers à base de lait de vache. Ne vous inquiétez pas pour votre calcium, une alimentation sans produits laitiers mais suffisamment variée vous apportera les quantités nécessaires. Essayez les produits à base de lait de soja, le lait d’amande.

L’importance de l’eau

70% du poids de notre corps est constitué d’eau. L’eau diminue l’appétit naturellement, hydrate votre corps et aide le corps à métaboliser la graisse stockée. Les reins ne peuvent pas fonctionner correctement sans avoir suffisamment d’eau. Si les reins ne peuvent pas fonctionner normalement, c’est le foie qui se substitue à eux au détriment de sa fonction principale qui est de métaboliser la graisse stockée en énergie utilisable. D’où accumulation des graisses. Par ailleurs, quand votre corps ne reçoit pas assez d’eau, il le perçoit comme une menace à la survie et commence à s’accrocher à chaque goutte d’eau et à chaque goutte de graisse. Le plus souvent, quand vous avez faim, c’est parce que votre corps est déshydraté et non pas affamé d’aliments. Enfin, l’eau est une source d’éléments minéraux. N’attendez pas d’avoir soif pour boire . Buvez 1.5 litre d’eau par jour .

La qualité des aliments

Évitez au maximum les plats tout préparés. Ils contiennent trop d’additifs (colorants, conservateurs, sucres …) L’idéal serait de consommer des produits issus de l’agriculture biologique. Malheureusement, cette forme d’agriculture est encore trop rare et ses produits d’un coût relativement plus élevé pour le consommateur. Il est nécessaire de favoriser ce type d’agriculture. En 2003, la Commission Européenne a présenté un ambitieux projet qui visait à diminuer progressivement les aides actuelles de la PAC (politique agricole commune) et à les réorienter vers le soutien à l’agriculture biologique et à l’élevage de qualité. Les objectifs étaient de limiter les atteintes à l’environnement causés par l’épandage massif d’engrais ou de pesticides et la surexploitation des nappes phréatiques. Malheureusement, la France, entre autres, représentée par Mr Chirac, pour qui la défense des agriculteurs était un fonds de commerce, a fait capoter ces propositions.


Activité physique


La lutte contre la sédentarité est indispensable pour une meilleure santé. Les bénéfices pour la santé que procure une activité physique régulière sont multiples : meilleure forme cardio-vasculaire, maintien de la masse musculaire, normalisation de la tension artérielle, contrôle du poids En plus de contribuer à l’immunité en favorisant une bonne santé globale, l’exercice a aussi un effet direct sur l’immunité en améliorant la circulation sanguine ce qui facilite la mobilité des substances du système immunitaire. Il est très facile d’avoir une activité physique régulière : utiliser moins la voiture, prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur. Prenez l’habitude d’aller vous promener au lieu de rester enfermé à ne rien faire. Vous pouvez également faire des exercices de gymnastique. Les livres sur le sujet ne manquent pas. Il ne s’agit pas de faire de vous un champion, mais simplement de vous faire aimer une activité physique modérée. La natation et la marche rapide sont les activités physiques les plus recommandées. Vous pouvez exercer un sport de façon plus intensive, mais il y a des précautions à prendre. Voyez votre médecin pour déterminer si vous pouvez exercer ce sport. De plus soignez votre alimentation et en particulier l’apport de protéines. Enfin, n’oubliez pas de prendre des anti-oxydants.


Le sommeil


Le manque de sommeil affecte notre système immunitaire. Il a été montré que le manque de sommeil augmente le risque d’attraper des virus ou des bactéries pathogènes. Les personnes qui manquent de sommeil produisent moins de cytokines, des molécules messagères du système immunitaire indispensables pour vous protéger des maladies. Nous devons tout faire pour mieux dormir, mais éviter absolument les somnifères chimiques qui ont de nombreux effets secondaires, notamment celui d’augmenter le risque de dépression, de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson Dormez le plus souvent possible avec des plages horaires régulières et veillez à dormir dans le noir ce qui favorise la sécrétion de mélatonine, l’hormone qui déclenche la venue du sommeil. Réservez-vous suffisamment d’heures de sommeil, selon vos besoins (en moyenne une nuit de 7 heures est un minimum) . De plus, reposez-vous lorsque votre corps vous l’indique. Il faut se coucher dès les premiers signes de fatigue : bâillements, lourdeurs des paupières … Le repas du soir doit être léger et bien équilibré. Évitez les excitants : alcool, café, thé … L’activité sportive tard dans la soirée est à éviter : elle a un effet excitant. Si malgré tout vous avez du mal à vous endormir, une plante peut vous aider : la Griffonia.

Griffonia simplissifolia On utilise la graine de la Griffonia. Elle pousse en Afrique subtropicale. Elle contient un précurseur de la sérotonine, appelé le 5-htp. Et la sérotonine est convertie en mélatonine, l’hormone du sommeil. Faites une cure de 30-40 jours pour restaurer votre niveau de sérotonine si important chez les gens dépressifs, anxieux ou sujets à l’insomnie. Prendre deux gélules le soir avant le coucher.

»Formule sommeil » de Cell’innov Si malgré tout vous n’arrivez pas à dormir, n’hésitez pas à prendre des associations de substances naturelles favorisant le sommeil. Voilà celle préconisée par Jean-Marc Dupuis dans sa lettre Néo-nutrition : prenez de la mélatonine ( 1 ou 2 mg le soir) qui favorise l’endormissement, de la valériane qui, elle, facilite le sommeil profond, et de la L-théanine qui améliore la qualité du sommeil.Vous trouverez ces 3 produits associés dans la même gélule dans la »Formule sommeil » de Cell’innov.


L’importance du rire


Le rire et la bonne humeur ont des effets bénéfiques sur notre système immunitaire. Plus nous prenons de l’âge, moins nous rions. L’école, le travail, les conventions sociales nous obligent à garder notre sérieux et peu à peu nous perdons notre capacité de rire. Pourtant rien ne nous empêche de travailler dans la bonne humeur. Nous travaillerons aussi bien et même mieux. Un moment de fou rire n’a jamais fait de mal à une personne. Rappelez-vous la dernière fois que vous avez ri de bon cœur. Comment vous sentiez-vous ? Quels étaient les effets de ce fou-rire ? Il est désormais montré scientifiquement que l’humour et le rire sont excellents pour la santé et constituent un puissant antidote contre le stress. De plus, le rire a des effets physiologiques. Il permet d’oxygéner l’organisme. Il fait travailler le diaphragme, masse les côtes et réduit les tensions musculaires. Du point de vue cardio-vasculaire, 20 secondes de rire intense équivalent à 3 minutes de marche rapide. Et cela fonctionne même si on décide de rire sans raison. Plusieurs études conduisent aux conclusions suivantes : le fait de rire provoque une élévation du taux d’endorphine, provoque également une augmentation des cellules NK, des lymphocytes T et des Ig A S, trois composants essentiels du système immunitaire. Le rire a des effets psychologiques. Envisager la vie avec humour et bonne humeur a des effets bénéfiques sur la santé. Les gens qui ont le sens de l’humour sont moins dérangés par les situations stressantes qu’ils considèrent plutôt comme des défis stimulants que comme des épreuves ; ils ont une plus haute estime de soi ; ils sont plus optimistes ; ils démontrent plus de cohérence dans leur vie et ils ont une vie sociale plus remplie. Quelques expériences positives Norman Cousins a expérimenté une thérapie par le rire en 1964. En utilisant la pensée positive et le rire, il s’est guéri d’une maladie arthritique très douloureuse, considérée comme irréversible. Sa méthode consistait essentiellement à visionner des films comiques aussi souvent qu’il le pouvait et à consommer de la vitamine C en très grande quantité. Il a constaté que 30 minutes de rire lui procuraient 2 heures de répit sans douleur. Il fût complètement guéri après six mois de traitement. Au début des années 1980, le Docteur Patch Adams a révolutionné l’establishment médical en plaçant l’humour, la compassion et la chaleur humaine au centre de la pratique médicale. Déguisé en clown, il fait rire les enfants et les adultes malades et obtient des résultats thérapeutiques étonnants. Essayez de garder le plus possible votre bonne humeur et riez, même sans raison : vous vous ferez beaucoup de bien.


Changer votre point de vue sur la maladie


Dans le mot maladie, il y a mal ce qui fait penser à souffrance, douleur. La maladie n’a pas une bonne image .La maladie fait peur. Cette peur est si forte qu’on ne compte plus les émissions de télévision, les livres et les revues spécialisées qui lui sont consacrées. Il faut absolument vaincre la maladie. La santé devient l’objectif à atteindre ; la santé c’est à dire l’absence de maladie. Alors on s’organise comme pour une guerre. On cherche l’ennemi et on le trouve : virus, bactérie, soleil, stress, froid, chaud … Le danger est partout : soyons prêts à lutter. Toute notre médecine est basée sur ce principe : la maladie est un état à combattre dont il faut identifier les responsables pour les faire disparaître. La médecine entretient la peur de la maladie. La médecine a l’air de tout savoir. Mais les conseils sont souvent contradictoires. Chaque spécialiste a sa thèse et l’on découvre que la médecine n’est pas une science exacte. Les désaccords entre spécialistes sont fréquents. Les modes vont et viennent au gré de découvertes scientifiques trop vite considérées comme la vérité. Tout est orchestré pour entretenir la peur de la maladie : émissions de télévision vous incitant à faire des dons pour vaincre la maladie, obligation de se vacciner (où est la liberté), obligation d’avoir un médecin désigné, obligation de cotiser à la sécurité sociale … Et bien sûr, l’angoisse monte encore d’un cran devant l’arrivée de nouveaux virus pouvant provoquer des épidémies. Le cercle infernal est sans fin. On a démontré que la peur de la maladie augmente les risques par le biais de mécanismes encore mal connus. La peur de la maladie est telle qu’elle provoque souvent des gestes contraires à l’intérêt du malade. Prenons le cas de la fièvre : la fièvre est le témoin de la réaction de l’organisme face à une agression virale ou bactérienne. C’est une réaction physiologique tout à fait normale : elle nous montre que l’organisme se défend et elle permet de suivre l’évolution de la maladie. Malheureusement, pour la majorité des gens fièvre = maladie, donc en faisant tomber la fièvre ils pensent lutter contre la maladie. Ils se trompent : ils sont en train de détruire une aide précieuse pour vaincre une infection. Un autre exemple : la dépression nerveuse. La dépression nerveuse se traduit par de l’apathie, l’impossibilité d’agir, le besoin de lâcher prise. Les conditions de vie sont devenues insupportables : la dépression est là pour le montrer. Le meilleur traitement est donc de laisser la personne se reposer, ne rien faire pendant le temps qu’il faut et l’aider à comprendre comment elle en est arrivée là. La réaction des proches et de l’entourage de la personne déprimée, est tout le contraire. Ils essayent de le bousculer pour le forcer à réagir, lui disent de se battre, de ne pas se laisser aller. La réaction du malade sera alors amplifiée en sens inverse : il y aura encore plus de déprime, encore plus d’incapacité de réaction. A cela va s’ajouter la culpabilité, le sentiment d’incompréhension qui peut parfois pousser au suicide. Dans ces deux cas, nous prenons le problème à l’envers. Ce n’est pas en déclarant la guerre permanente à la maladie que l’on retrouvera la santé. Bien au contraire. Nous devons revoir totalement notre façon d’appréhender la maladie. Nous devons partir du principe que la maladie est une amie. Elle est une source d’informations utiles sur l’état de notre organisme. Elle est un système d’alerte qui doit nous faire nous interroger sur nos habitudes de vie. Elle est l’occasion d’entrer en contact avec soi-même. La peur de la maladie nous empêche de la considérer de façon sereine et de la traiter en amie. La souffrance physique et psychique nous conduit à refuser la maladie. Nous faisons tout pour la supprimer. C’est un réflexe qui, pour la majorité des gens, semble normal. En fait, il conviendrait d’y regarder à deux fois. Si, par inadvertance, je mets la main dans une casserole d’eau bouillante, je vais me brûler ; on peut dire alors que la souffrance physique est une information transmise au cerveau qui m’amène à retirer la main de la casserole. Nous sommes là dans une logique de survie et de préservation de l’intégrité physique. La douleur dans ce cas là est notre alliée. Il en est de même de la maladie. Une indigestion m’indique que je dois arrêter de manger, une grippe m’oblige à me reposer, une bronchite me montre que je dois arrêter de fumer. Dans chaque maladie, il serait utile de déceler la ou les informations qui nous sont données sur nos habitudes de vie : hygiène physique et psychique, relations sociales et professionnelles … Tous les aspects de notre comportement peuvent être visés. Il y a donc là une source de dialogue intime avec notre corps qui peut nous permettre de nous rapprocher de notre vraie nature et de vivre en meilleure harmonie. Vous devez modifier votre approche de la maladie. Cette approche doit être fondée sur l’amour de soi-même, sur le respect de son corps, sur la recherche de la signification des symptômes de la maladie. Une fois que vous aurez compris ce que votre corps veut vous dire par le moyen de la maladie, vous pourrez agir en conséquence. Dans un premier temps, il s’agira d’appliquer les gestes justes. Par exemple, évitez de trop manger lorsqu’on a de la fièvre car la digestion est une dépense énergétique qui se fera au détriment de nos défenses immunitaires ; par exemple, se coucher plus tôt ; par exemple, se remettre à pratiquer une activité physique, courir ou marcher ; par exemple, changer son alimentation. Une bonne écoute de soi permettra de trouver la ou les solutions justes. Il s’agit d’adopter une attitude d’amour à l’égard de soi-même, au lieu d’avoir une attitude de guerre contre un hypothétique ennemi. Ne vous précipitez pas sur les médicaments dès les premiers symptômes. Essayez de comprendre pourquoi vous êtes malade. Une fois la cause identifiée, vous pourrez agir pour la faire disparaître. Le médicament efface les symptômes de la maladie mais ne fait pas disparaître la cause de la maladie. L’organisme qui souffre s’exprimera par d’autres symptômes et sa souffrance deviendra chronique. Le médicament peut être une aide dans un premier temps, mais vous devrez faire le travail nécessaire sur vous-même pour identifier et éliminer les causes de la maladie. Moins vous écoutez les messages d’alerte que sont les maladies, plus votre état de santé se détériore. L’enseignement d’Hippocrate reposait sur trois principes essentiels : en premier lieu, la nature est médecine, c’est à dire que toute maladie a tendance spontanément à évoluer vers la guérison si on en fait cesser la cause. Ensuite et de façon corollaire, le rôle du médecin doit être avant tout de ne pas nuire et de tout mettre en œuvre pour aller dans le sens de l’évolution naturelle de la maladie. Et enfin, toute maladie a une ou plusieurs causes externes (virus, bactéries, pollution…) et une ou plusieurs causes internes (manque d’hygiène, manque d’activité physique, causes psychiques …). La médecine classique occidentale actuelle oublie complètement ces préceptes. Le médecin intervient sur une maladie sans chercher à en connaître la cause véritable. Il n’hésite pas à prescrire des médicaments qui peuvent nuire sans se demander s’il n’y aurait pas d’autres moyens mieux adaptés et non toxiques. Il considère le corps humain comme un champ de bataille où des médicaments très puissants et très dangereux doivent livrer un combat sans merci à la maladie. Il oublie complètement le fantastique potentiel de santé que recèle chaque être humain. Il oublie que l’être humain est un tout indissociable en relation permanente avec son environnement. Il oublie que c’est par une approche globale de l’être humain que l’on obtiendra des résultats durables.


Les huiles essentielles


Vous allez stimuler vos défenses immunitaires, mais vous pouvez avoir un rhume ou un petit mal de gorge avant que vos défenses soient suffisamment fortes. Sachez que ces petits ennuis ne résisteront pas aux huiles essentielles. Les huiles essentielles sont des extraits végétaux surpuissants qui vont soulager et purifier les voies respiratoires agressées par le froid et l’humidité. En cas de rhume, certaines huiles essentielles vont tarir les sécrétions nasales ou déboucher les narines et désencombrer les sinus. Vous choisirez, pour lutter contre les microbes et stopper un rhume, des huiles essentielles de lavande, lavandin, eucalyptus, thym, menthe poivrée, niaouli, romarin, ravensare ou encore origan. Choisissez des huiles essentielles les plus pures possibles.. Vous pouvez associer plusieurs huiles essentielles ou bien choisir des mélanges tout prêts, généralement présentés en vaporisateurs. Pour une efficacité maximale, mettez-en quelques gouttes(ou une pulvérisation) sur un mouchoir et respirez les arômes pendant 1 à 2 minutes. Vous sentirez immédiatement leurs effets bénéfiques. Autre solution : mettre les huiles essentielles sur votre oreiller pour vous déboucher le nez, ce qui vous permettra de mieux dormir. Vous pouvez aussi les utiliser en inhalation : vous mettez quelques gouttes dans un bol, vous ajoutez de l’eau frémissante et vous respirez les vapeurs qui se dégagent, la tête penchée au dessus du bol et recouverte d’une serviette. Pour les maux de gorge et les problèmes de bronche, vous utiliserez les huiles essentielles en application locale. Attention, ne les mettez pas directement sur la peau, vous risqueriez de vous brûler. Vous devez préparez un mélange qui pourra être appliqué. Dans un flacon en verre teinté, mélangez 100 ml d’huile végétale (huile d’olive, huile d’amande douce) avec 100 gouttes d’huiles essentielles. Toutes les huiles essentielles citées plus haut peuvent être utilisées seules ou en association, sachant que celles d’eucalyptus, de thym, de niaouli et de ravensare sont les plus efficaces. Vous appliquez le mélange, en massage, sur la poitrine et la gorge. Pour lutter contre le rhume, mettez une ou deux gouttes du mélange sur le bout de vos doigts et massez chaque côté de votre nez ainsi que vos tempes.

Faites un mélange avec l’huile essentielle de lavande ou du lavandin : c’est souvent souverain pour chasser le mal de tête.



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